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Kémi Seba : Une figure controversée du panafricanisme

Malgré les controverses, Kémi Seba reste une figure importante du discours panafricaniste.

Kémi Seba : Une figure controversée du panafricanisme

Kémi Seba : Une figure controversée du panafricanisme

Origines et militantisme précoce

Né Stellio Gilles Robert Capo Chichi en 1981 à Strasbourg, en France, de parents béninois immigrés, Kémi Seba adopte son nom actuel à l'adolescence en Égypte, inspiré par l'histoire de l'Égypte ancienne. À 18 ans, il rejoint la Nation of Islam aux États-Unis, mais développe plus tard son propre courant de panafricanisme, combinant fierté noire, anticolonialisme et critique économique.

Création de la "Tribu Ka" et de "Génération Kémi Seba"

En 2004, Seba fonde la "Tribu Ka", un groupe militant pour le panafricanisme et critiquant le néocolonialisme français en Afrique. Les actions du groupe impliquent souvent des manifestations et des protestations, parfois controversées. En 2007, il dissout la Tribu Ka et forme "Génération Kémi Seba", poursuivant son activisme sur une nouvelle plateforme.

Activisme monétaire et manifestations symboliques

Seba a acquis une plus grande reconnaissance grâce à ses actions symboliques contre le franc CFA, la monnaie commune utilisée par plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Il a été arrêté et emprisonné à plusieurs reprises, notamment pour avoir brûlé publiquement des billets de franc CFA, ce qui est illégal dans certains pays.

Critiques et controverses

L'activisme de Seba suscite à la fois soutien et critiques. Ses partisans admirent son dévouement au panafricanisme et sa lutte contre le néocolonialisme. Ses détracteurs, quant à eux, pointent du doigt sa rhétorique incendiaire, les accusations de promotion de l'essentialisation raciale et ses liens avec des personnalités d'extrême droite en Europe.

Poursuite de l'activisme et influence

Malgré les controverses, Seba reste une figure importante du discours panafricaniste. Il continue d'exprimer ses opinions par le biais de conférences, de publications et de médias sociaux, influençant les discussions sur l'identité africaine, la dépendance économique et l'héritage du colonialisme.